Vivre à La Minais

Le site de l'Association La Minais à Sainte Luce sur Loire (44)

Position de l’association sur les réponses du maire lors de la rencontre du 24 juillet 2018

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En gras : les sujets proposés par l’association après enquête auprès de ses adhérents
En rouge : les réponses de J.G. Alix, maire
En bleu : les décisions prises par l’association lors de la réunion du 18 septembre 2018 (CA élargi aux adhérents qui le souhaitent)
A noter que, partout où il a été décidé de reprendre contact avec la mairie, le processus est actuellement bloqué : suite à notre demande de contact faite à la mi-octobre 2018, il nous a été répondu par Jean-Louis Vasserot (adjoint à la direction du cabinet du maire) que c’est impossible car le Maire accorde à chaque association lucéenne une seule rencontre par année. 

CIRCULATION

01 – Où en est le projet de concertation – ou de groupe de réflexion – sur la circulation dans le quartier maintes fois évoqué par la municipalité et toujours repoussé ? D’autant que l’opération qui vient d’être lancée par Nantes Métropole rue du Plessis-Maillard aura des répercussions sur la Minais.

L’association de la Minais est intégrée dans le cadre des groupes de travail sur les déplacements organisés dans le cadre de la « Conférence Sainte-Luce 2030 ».

L’association considère que ces groupes de travail ne peuvent relever d’une démarche de concertation que si des comptes-rendus sont faits et publiés à l’issue de ses réunions. Or nous n’avons reçu aucun compte-rendu de la réunion du 7 juillet 2018 à laquelle a participé Bruno Cesbron. Contact va être pris avec la mairie à cet effet. 

02 – Vitesse beaucoup trop élevée des véhicules roulant dans les longues lignes droites des rues de la Poitevinière et de la Rongère (pourtant limitées à 30 km/h) : il faudrait des ralentisseurs.

Ce sujet va être abordé prioritairement dans une prochaine réunion avec Nantes Métropole. M. Alix maintient que la rue de la Rongère va être aménagée en voie partagée comme prévu, comme la rue de la Poitevinière : il convient de la nécessité de ralentisseurs selon une forme à décider. La demande est élargie à la rue Olympe de Gouges et à la rue de la Minais pour une prise en compte dans de futurs travaux (aménagement du secteur nord-est).

L’association considère que le plus urgent est l’aménagement de dispositifs permettant de faire respecter le 30 km/h rue de la Poitevinière et rue de la Rongère. La priorité suivante est la rue Olympe de Gouges dont les dispositifs sont inefficaces. Il faut veiller à la fois :
– à l’échéance de réalisation (quand ?) qui dépend largement de considérations financières
– aux modalités techniques de cette réalisation (comment ? quels dispositifs ?).

03 – Sortie dangereuse de la rue Olympe de Gouges sur la rue de la Piais : à quand un aménagement sérieux ?

Un aménagement définitif ne pourra être réalisé qu’à l’achèvement du secteur nord-est de la ZAC.

L’association considère que cet aménagement doit être suivi de près dès le stade des études, sans attendre que les chantiers de construction de logements prévus dans ce secteur ne soient achevés.

S’agissant de la nécessité de faire entendre le point de vue de l’association dès le stade des études, il faudra veiller :
– à ce que les aménagements à venir dans la ZAC prévoient de vraies pistes cyclables, contrairement à ce qui a été fait jusqu’ici
– à ce qu’une signalisation routière précise soit mise en place dans le quartier, notamment à partir de la route de Thouaré (actuellement rien n’indique par exemple les équipements Félix Tessier).

 

STATIONNEMENT

04 – De nombreux véhicules continuent de stationner rue Olympe de Gouges en-dehors des places matérialisées par la peinture au sol : la sortie des rues adjacentes est souvent dangereuse, par manque de visibilité.

Des consignes de verbalisation vont être données à la police municipale et à la gendarmerie. Pour les aménagements à venir, le coefficient de place de stationnement est imposé à 1,3 (minimum) par logement au lieu de 1.

L’association contactera à nouveau la mairie dans quelques mois si la situation sur le terrain ne change pas.

05 – Comment va être organisé le stationnement autour de la future Halle des sports ? (concertation promise avec les riverains)

Un parking est prévu sur le terrain de la Halle des sports : une cinquantaine de places seront en accès libre, une trentaine en accès restreint pour les compétitions. S’y ajoute le parking existant devant l’école. Les travaux doivent commencer en octobre. Le plan d’implantation et des aménagements de la Halle des sports nous sera transmis. Le bâtiment sera raccordé au réseau de chaleur.

L’association n’a toujours pas reçu le plan en question alors que les travaux doivent commencer : contact va être pris avec la mairie. Il faudra vérifier aussi que la promesse de toilettes publiques accessibles de l’extérieur (faite par le Maire lors de l’inauguration du skate-park) est bien tenue.

O6 – Remise en état de la partie nord de la rue de la Gironnière (partie barrée par des merlons de terre) qui doit accueillir des places de stationnement pour les jardins familiaux.

Il y a du retard par rapport au calendrier prévisionnel. Des places en épis sont prévues (mi-septembre ?) dans la partie de la rue de la Gironnière actuellement coupée par des merlons de terre. L’un des deux merlons serait supprimé pour permettre l’entrée des véhicules : le choix n’a pas encore été fait entre l’option nord (côté rue de la Rongère) et l’option sud (côté Actipole).

L’association considère maintenant (après échanges avec les adhérents concernés) que l’accès des véhicules par le sud de la partie barrée de la rue de la Gironnière s’impose : c’est là que se trouve l’entrée principale des jardins familiaux. Contact va être pris avec l’association « Les jardins de la Minais » pour inciter les utilisateurs à stationner à cet endroit plutôt que le long de la rue de la Rongère. La mairie pourrait y contribuer en y dessinant sur le sol des emplacements pour le stationnement.

 

CHEMINEMENTS DOUX

07 – Demande d’information sur la façon dont la coulée des Islettes va déboucher sur la route de Thouaré (enjeu de sécurité important). Pourquoi le blocage actuel au niveau de la passerelle ?

Des problèmes fonciers retardent la construction de la passerelle en bois car il faut reprendre un busage ancien. Les travaux actuels sont donc destinés à aménager provisoirement un passage (dont on n’est pas sûr qu’il ne devienne définitif). La façon de sécuriser la traversée de la route de Thouaré n’a pas encore été envisagée par le maître d’ouvrage (Nantes Métropole). L’aménagement sera livré à la rentrée.

L’association a constaté que la coulée des Islettes débouche en effet sur la route de Thouaré depuis la rentrée scolaire de septembre. Les travaux de finition ne sont pas terminés et l’absence de concertation sur le projet empêche de savoir ce qu’il en résultera. Contact sera pris avec la mairie et Nantes Métropole si la situation actuelle perdure car elle est dangereuse : simples passages piétonnier et cyclable parallèles dont l’accès nord est masqué par l’aubette du chronobus.

08 – Absence d’une circulation cycliste sécurisée le long de la rue Olympe de Gouges : actuellement sur trottoirs sans fléchage (mélange avec les piétons) et avec de multiples obstacles.

L’aménagement actuel répond aux normes légales d’une zone 30.

L’association va demander à la mairie et Nantes Métropole une meilleure visibilité par un marquage au sol : en effet les panneaux actuels sont peu nombreux et souvent mal placés.

09 – Les voies douces piétons/vélos du parc paysager sont utilisées par des véhicules à moteur : vélomoteurs, motos et même voitures (notamment du service municipal des espaces verts). Il faudrait poser des panneaux d’interdiction et bloquer les accès pour les voitures.

La mairie va faire poser des panneaux d’interdiction (Catherine Isidore propose plutôt des panneaux « pieds à terre »). Contact va être pris avec Nantes Métropole pour le blocage des accès encore ouverts, notamment au niveau de l’espace situé entre la rue Anne-Claude Godeau et l’entrée du groupe scolaire.

L’association prend acte de ces promesses mais va prendre maintenant contact avec la mairie pour qu’un délai de réalisation soit indiqué.

10 – Où en est le projet de liaison douce vers le cœur de Ste-Luce sans passer par l’échangeur de l’A811 ? Et celui d’une sécurisation de l’axe piétons/vélos menant à la Loire par la rue de la Gironnière (passage délicat sous la voie ferrée) ?

Vers le cœur de Ste-Luce, un jalonnement peint au sol pourrait en effet matérialiser facilement pour les vélos l’itinéraire passant sous la A811, à la fois du côté est (rue Claire Fontaine) et du côté ouest (rue des Courlis). Le chemin piétonnier prévu le long des jardins familiaux devrait être aménagé à l’automne.

L’association prend acte de ces promesses et attend de voir le résultat pour le chemin piétonnier le long des jardins familiaux. Pour le jalonnement vers le cœur de Ste-Luce, contact va être pris avec la mairie pour qu’un délai de réalisation soit indiqué.

 

PARC PAYSAGER

11 – Il faudrait dans la partie nord du parc paysager (près des aires de jeux et skatepark) des tables de ping-pong en dur, des stationnements pour les vélos et un jeu de boules. Il manque également un espace de jeux pour les tout-petits à côté de l’aire de jeux actuelle. Les ganivelles entourant l’aire de jeux se dégradent ainsi que l’engazonnement des buttes de terre entourant le skatepark.

Accord pour la (ou les) table(s) de ping-pong et des arceaux pour stationner des vélos. Mais pour le jeu de boules et un espace de jeux pour les tout-petits, priorité est maintenant donnée au quartier des Islettes qui a reçu moins d’équipements que la Minais (ces équipements seront le long de la coulée des Islettes donc à proximité du parc paysager de la Minais). Par ailleurs M. Alix pense que la gestion différenciée des espaces engazonnés devrait maintenir davantage d’espaces tondus pour les jeux des enfants.

L’association constate que des arceaux à vélos ont été posés. Elle prend acte de la promesse concernant la (ou les) table(s) de ping-pong et reviendra vers la mairie si rien ne se passe d’ici quelques mois. Contact va être pris dès maintenant au sujet des poubelles proches du skate-park et de l’étang qui débordent souvent.

 

POURSUITE ET AMENAGEMENT DE LA ZAC

12 – Relance de la ZAC annoncée début 2017 : aucun chantier de construction de logements n’a été lancé en 2018. Pourquoi la 2e tranche du Square de la Minais est-elle régulièrement modifiée et repoussée ?

Les travaux de la 2e tranche du Square de la Minais (commercialisée sous un autre nom) devraient démarrer en septembre. Pour la ZAC, Nantes Métropole et la SELA viennent de changer de maîtres d’œuvre : AUP et Phytolab sont remplacés par Arcadis, SCE et l’architecte Jacques Boucheton. Par conséquent le programme prévisionnel de mise en chantier a pris un an de retard.

Les premières opérations vont être lancées sur l’ilot A (environ 80 logements en petits immeubles au nord de la partie terminale de la rue Olympe de Gouges par LNH) et l’ilot 4 (une dizaine de logements en individuel ou intermédiaire à côté de la gendarmerie) : les permis de construire devraient être déposés avant la fin de l’année pour une mise en chantier en 2019. Dans les deux cas il y aurait 50% de logements sociaux et 50% de logements aidés.

Le plan de la tranche sud-est (à l’est de Félix Tessier, en maisons individuelles) va être bientôt présenté aux riverains. Il faudrait d’ores et déjà prévoir des classes supplémentaires à Félix Tessier.

L’association consultera les permis de construire lors de leur publication en mairie et sera vigilante à ce que les nouveaux plans d’aménagement de la ZAC (et notamment celui de la tranche sud-est) soient rendus publics au plus vite.

13 – Demande que les futurs chantiers de maisons individuelles du quartier (pas seulement la ZAC) soient encadrés par une convention sur la gestion des déchets de chantier.

Les maisons construites dans le cadre de la ZAC le seront par paquets de 14 à 20 lots, situation où ces conventions sont prévues par la loi. Pour les autres, il faudra y penser et le faire.

L’association va voir avec certains de ses adhérents qui ont fait construire une maison individuelle dans le cadre de la ZAC quelle procédure était jusqu’à présent suivie.

14 – Besoin de commerces de proximité : où en est-on ?

M. Alix affirme son choix personnel de protéger et de promouvoir le commerce de quotidienneté au cœur de Ste-Luce et non dans les quartiers. Mais, si un projet viable était porté par des investisseurs privés, il ne pourrait évidemment s’y opposer. L’opération immobilière prévue au carrefour de la Bougrière (60 logements à l’emplacement du parking poids-lourds et 16 logements à l’emplacement du restaurant) ne prévoit rien en matière de commerce, pas plus que les appels d’offre concernant l’ilot 4 et l’ilot A. Rien n’est prévu non plus dans le projet de PLUM qui va être soumis à enquête publique cet automne. La mairie a commandé une étude sur le sujet à l’AURAN.

L’association dénonce ce nouveau discours du maire, en contradiction avec ses propos antérieurs. Elle considère ce choix comme une position idéologique en faveur d’un groupe de pression de commerçants du centre de Ste-Luce. Elle va œuvrer à donner la plus large audience possible à son opposition :
– par un communiqué à destination de la presse régionale
– par un avis argumenté dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de PLUM
– par une enquête sociologique argumentant les besoins de commerces de proximité à l’est de l’A811, comme l’ont déjà montré plusieurs études réalisées par des organismes officiels (dont l’AURAN).

15 – Il n’y a pas de plan de la ville de Ste-Luce affiché sur un panneau dans le quartier, comme on en trouve ailleurs. Choix d’un lieu central où pourraient être installés un panneau d’information avec plan du quartier, un espace pour l’affichage électoral et une boite aux lettres. Avec la possibilité pour une voiture d’un arrêt minute sans danger.

[Le Maire étant parti, c’est M. Telesforo Tuna, responsable du service urbanisme de la Mairie, qui répond.]
Accord sur le principe. Mais où ? Le quartier manque d’un lieu de polarité accessible.

Où ? L’association ne peut proposer que le carrefour entre rue Olympe de Gouges et la route de la Minais (sous réserve que l’emplacement d’un arrêt minute ne se fasse pas aux dépens de l’espace vert) ou bien le parvis qui séparera le groupe scolaire Félix Tessier de la future Halle des sports (mais le lieu manque de centralité). Pour un simple plan de Ste-Luce, le début de la route de Thouaré en allant vers l’est à la hauteur du Linot-Planchonnais pourrait convenir.

 

AUTRES SUJETS

16 – Garanties sur le caractère transitoire de l’aire d’accueil récemment installée rue de la Gironnière pour une dizaine de familles Roms issues de l’un des camps illégaux récemment évacué.

M. Alix répond qu’il s’agit bien d’une aire transitoire. Ainsi 2 ou 3 familles qui y vivent actuellement devraient s’installer prochainement au 86 rue de la Loire. Elles ne seront pas remplacées.

Lorsque cette aire transitoire a été créée, le Maire avait indiqué que la durée du bail concédé à chaque famille serait de 2 x 3 mois. Cette durée étant atteinte, l’association va demander à la mairie ce que vont devenir les familles restantes.

17 – Odeurs bizarres rue de la Poitevinière : quelque chose ne fonctionne pas au niveau du réseau de collecte des eaux usées, au droit de la rue de la Minais et au sortir du manoir (ex Blass).

[Le Maire étant parti, c’est M. Telesforo Tuna, responsable du service urbanisme de la Mairie, qui répond.]
Il n’est pas au courant du problème, contact va être pris avec Nantes Métropole.

L’association attend la réponse.

18 – Problèmes liés aux dépôts sauvages autour des cuves enterrées gérées par Nantes Métropole devant plusieurs copropriétés. Et les odeurs qui en émanent laissent penser qu’elles ne sont pas souvent nettoyées.

M. Alix dit qu’il connait bien le problème et qu’il faut s’y attaquer en liaison avec les bailleurs sociaux et syndics de copropriété car les cuves enterrées ne sont pas sur le domaine public mais relèvent des résidences (par exemple les coordonnées des déchetteries devraient être affichées dans les halls). Nicole Geoffroy témoigne que la situation s’améliore quand existent des locaux jouxtant les commerces de proximité où les particuliers peuvent entreposer leurs objets encombrants.

L’association va contacter Françoise Guilbault, conseillère municipale déléguée aux espaces verts et à la quotidienneté, qui s’était engagée lors de la rencontre du 23 mai 2018 à parler du problème avec les responsables du pôle Erdre et Loire de Nantes Métropole.

19 – Demande qu’un conteneur de compost soit installé dans le parc plutôt que d’avoir des composts individuels.

[Le Maire étant parti, c’est M. Telesforo Tuna, responsable du service urbanisme de la Mairie, qui répond.]
Les composts collectifs ne sont efficaces que lorsqu’ils fonctionnent à une échelle plus restreinte que celle d’un quartier entier : par exemple à l’échelle d’une résidence, d’un immeuble.

20 – Quelle est l’origine de l’eau distribuée sur les parcelles des jardins familiaux ?

[Le Maire étant parti, c’est M. Telesforo Tuna, responsable du service urbanisme de la Mairie, qui répond.]
Les jardins familiaux sont alimentés par l’eau des maraîchers.

21 – Sujet qui n’a pas été abordé lors de la rencontre avec le maire du 24 juillet mais que l’association souhaite mettre à l’ordre du jour : installer dans le quartier un capteur permanent de la qualité de l’air, compte tenu de la présence au ras des habitations de la chaufferie alimentant le réseau de chaleur.

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