Installés il y a 6 mois sur des terrains en attente d’urbanisation du quartier de la Minais à Sainte Luce sur Loire, les 2 campements illégaux de Roms sont partis, en conformité avec la demande de la LAD-SELA propriétaire des terrains, et les décisions de justice.
La situation sur les campements s’était fortement dégradée depuis 6 mois et rien n’avait été fait pour rendre la situation supportable pour les riverains.
Il reste le problème humain de ces populations ballottées, qui devra enfin être pris en compte et traité par les autorités après 6 mois d’immobilisme. Nous approuvons le maire de Sainte Luce sur Loire de ne pas considérer ces arrêtés d’expulsion comme une fin en soi et d’en appeler à la solidarité de toutes les communes de Nantes Métropole.
Mais pourquoi le maire, sans égards pour ce que les riverains ont vécu, propose-t-il d’installer, à demeure, une dizaine de caravanes, 50 mètres plus loin, sur un terrain municipal ? Car, vu la taille du terrain et son statut annoncé d’aire d’accueil intercommunale de transition, qui peut dire que sa vocation d’accueil sera limitée à une dizaine de caravanes ?
Pourquoi encore le choix de la Minais, quartier pourtant en voie d’urbanisation ? Est-ce la nouvelle vocation de notre quartier excentré que d’apprendre par la presse qu’il va devoir porter – loin de la mairie – l’humanisme municipal ? Est-il cohérent d’appeler à la solidarité métropolitaine, quand on ne cherche pas à appliquer la solidarité des territoires à l’intérieur de sa propre commune ?